2025/Jan/Sun
Un ilôt de charme sur une placette du vieux village de Ménilmontant cher à Maurice Chevalier : c’est le Bistrot Darsy, à l’angle des rues Panoyaux et rue Victor Letalle, là où Paris garde un charme popu et champêtre Cela s’appelait jadis la Boulangerie, puis les Canailles-Ménilmontant. Pierre-Antoine Darsy, qui tint jadis table rue Saint-Sauveur dans le 2e, près de la rue Montorgueil – c’était « Monsieur Printemps » -, l’a rebaptisé à son nom, réchauffé, gardant les mosaïques au sol, repenignant la façade dans les tons clairs, ornant les murs de la salle du fond de papier en toile de Jouy. Et y accueille, avec l’exquise Candice, comme à la maison.
Bref, le lieu avec son beau comptoir en demi-cercle, ses mosaïques au sol, ses murs ornés partiellement de papier peint genre toile de Jouy, ses tables en bois, sa collection de boîtes de camembert dans l’escalier qui monte à la salle du premier étage ne manque ni de chaleur ni de caractère… La cuisine est simple et sans bavure, la formule du midi angélique, la carte des vins est un peu trop « nature ». Mais on se délecte aisément de terrine végétale (servie en amuse bouche), d’oeuf mayo au céleri rémoulade et pickles d’oignons rouges ou boudin basque et gundillas en liminaire.
Les plats principaux sont bien sourcés, solides et sans bavure, comme ce poulet issu d’une ferme du Perche, servi simplemetn rôti, cette saucisse de chez un bon faiseur, également du Perche, avec sa pommes purée, d’un confit de canard et salade de mâche, avant les profiteroles au chocolat ,proposées avec la glace de son choix, par exemple vanille et sésame noir. Ou encore le baba au rhum bien arrosé.
On boit là dessus un des vins au verre du moment, un saint-nicolas de bourgueil en flacon ou un morgon côte du Py du domaine Gaget en trinquant à la santé du vieux quartier qui n’a guère changé depuis Charles Trénet (« Ménilmontant, mais oui madame/C’est là que j’ai laissé mon cœur/C’est là que je viens retrouver mon âme/Toute ma flamme, Tout mon bonheur « ). Belle terrasse sur la place l’été.
2025/Jan/Wed
Du côté de Ménilmontant, replongez dans le Paris d'antan au sein du Bistrot Darsy.
Au cœur de Ménilmontant, les restaurateurs Pierre-Antoine et Candice Darsy, qui dirigeaient anciennement Monsieur Printemps, ont ouvert une nouvelle adresse, Bistrot Darsy, cette fois-ci tournée vers la cuisine française traditionnelle. Ensemble, ils ont sillonné la France, du Perche à la Normandie en passant par la côte basque et l'Auvergne, à la rencontre de petits producteurs locaux et de leurs bons produits du terroir.
Ils en sont revenus les valises chargées de divins mets régionaux : saucisse au couteau, poitrine de cochon, volailles Label Rouge élevées en plein air, jambon de Bayonne, boudin basque, saucisson, glaces, liqueurs, ou encore des vins dont certains sont nature.
S'il est tout nouveau tout chaud, Bistrot Darsy se love dans l'esthétique du Paris d'antan, avec ses banquettes en cuir rouge, son bar en laiton, ses murs habillés de toile de Jouy, sa mosaïque vintage sur le sol de l'entrée... et sa collection de 350 boites de camembert (!) appartenant au grand-père de Pierre-Antoine.
Si la terrasse est installée dès les beaux jours arrivés, l'adresse renferme aussi une salle privatisable pour les évènements et les grandes tablées. Dans les assiettes, le chef propose une cuisine faite-maison, saisonnière et généreuse : poulet au citron confit, bourguignon mijoté durant 8h, beignets de poireaux, terrine végétale, mais aussi les incontournables oeufs mayo sont autant de plats traditionnels à retrouver à la carte, tout comme la crème brûlée au praliné et le baba au rhum.